Ils font partie de la même famille de gemmes : les corindons. Oui je sais, le mot n’est pas très sexy 😉

Les variétés gemmes de corindons, colorées et transparentes, sont très utilisées en joaillerie.

Les corindons sont caractérisés par leur grande dureté (9), à peine inférieure à celle du diamant qui est le minéral le plus dur avec un indice de 10 (NB : la dureté correspond à la résistance à la rayure et se grade selon l’échelle de Mohs, j’y reviendrai dans une prochaine newsletter!).

En gemmologie, font donc partie de cette famille d’oxyde d’aluminium :
– les rubis qui sont des corindons rouges grâce à la présence de chrome
– les saphirs, bleus grâce à la présence de fer et de titane. Le terme « saphir » sans mention de couleur s’utilise uniquement pour les corindons bleus.
– les saphirs de couleurs (hors bleu) dont il faut préciser la couleur : ex. saphir rose (plus clair que le rubis), saphir jaune, saphir orange, saphir vert, etc.

Leurs principales provenances sont le Sri Lanka, le Myanmar, la Thaïlande, Madagascar etc.

Il existe des corindons de synthèse fabriqués en masse depuis le début du XXème siècle grâce au procédé de Verneuil (inventé par le chimiste français Auguste Victor Louis Verneuil).
Egalement utilisées en bijouterie, ces synthèses ont les mêmes propriétés physiques, chimiques et optiques que les corindons naturels mais ont une valeur nettement inférieure.